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Comprendre le coefficient d’isolation thermique : tout ce qu’il faut savoir

Les travaux d’isolation sont destinés à améliorer la performance thermique d’un bâtiment. Pour atteindre cet objectif, le choix de l’isolant est essentiel. Pour cela, il est nécessaire de se référer au coefficient isolation thermique. A quoi sert cette mesure ? Nos éléments de réponse dans ce guide.

 

Qu’est-ce que le coefficient isolation thermique et à quoi sert-il ?

 

Le coefficient isolation thermique indique la performance thermique d’un matériau isolant. Il est exprimé en Kelvin par Watt ou m2 K/W. Plus sa valeur est élevée, plus le matériau est efficace. Ainsi, il assure une isolation optimale du bâtiment. Par exemple, le rideau isolant thermique et phonique est un accessoire idéal pour lutter contre les déperditions de chaleur et le froid.

 

Les différents types de coefficient isolation thermique

 

On distingue trois indicateurs de performance thermique :

  • le coefficient U ;
  • le coefficient R ;
  • le coefficient K.

 

Le coefficient U

La transmission thermique est valorisée par le coefficient U. Elle exprime la capacité d’un mur, d’un toit ou de tout autre paroi à laisser passer la chaleur d’une pièce à une autre. On l’évalue grâce à la nature et à l’épaisseur de l’isolant, mais également sa paroi d’application. Par exemple, le gain énergétique obtenu pour un rideau isolation thermique de 1 mm d’épaisseur est d’environ 40 % devant une fenêtre simple vitrage (la transmission thermique étant de 6 W/m2.K).

 

Le coefficient R

Le coefficient R définit la résistance d’un matériau aux flux de chaleur. Elle est reliée à l’épaisseur de l’isolant et à la conductivité thermique.

 

Le coefficient K

Le lambda K désigne la conductivité thermique. En d’autres termes, il exprime la capacité d’un matériau d’isolation à conduire la chaleur.

 

Comment mesurer le coefficient isolation thermique ?

 

Pour mesurer le coefficient isolation thermique, on utilise différentes formules. Tout dépend de l’indicateur sélectionné.

 

Les normes et réglementations en vigueur

Selon la réglementation thermique, le coefficient R d’une paroi rénovée doit être supérieur ou égal au seuil minimal réglementaire (selon la zone climatique). Par exemple, dans une zone climatique H1, la résistance thermique R d’un mur extérieur doit être de 2, 9.

 

Les outils de mesure et d’analyse

Plusieurs outils peuvent être utilisés pour mesurer et analyser le coefficient isolation thermique. Cependant, le débitmètre reste l’un des appareils les plus efficaces pour évaluer la capacité d’un matériau à résister à la chaleur.

 

Les matériaux d’isolation thermique

 

On distingue plusieurs sortes de matériaux d’isolation thermique :

  • les isolants traditionnels : les laines minérales de roche ou de verre ;
  • les isolants écologiques : le liège expansé, la ouate de cellulose, la paille, le roseau, la fibre de coco, le chanvre et la laine de coton ;
  • les isolants innovants : ce sont les isolants minces et les isolants synthétiques.

 

Les avantages d’une bonne isolation thermique

 

Une bonne isolation thermique ne présente que des avantages :

 

Les économies d’énergie et la réduction de la facture de chauffage

Grâce à une meilleure isolation du bâtiment, les déperditions thermiques seront réduites au niveau des murs, des combles et des toitures. Ainsi, la température à l’intérieur de la maison sera agréable toute l’année (chaude en été et fraîche en hiver). Cela réduira les besoins en matière de chauffage et de climatisation. En conséquence, votre facture énergétique sera réduite.

 

Le confort thermique et acoustique

Une isolation optimale assure également un meilleur confort thermique et acoustique. En effet, la température de la maison reste constante. De plus, les courants d’air et les parois froides sont supprimés.

 

La préservation de l’environnement et la réduction des gaz à effet de serre

En réalisant des travaux d’isolation, vous limiterez votre empreinte écologique. C’est un excellent moyen de préserver l’environnement et de réduire les gaz à effet de serre.

 

Comment améliorer l’isolation thermique d’un bâtiment ?

 

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour optimiser votre confort thermique :

 

Les travaux de rénovation énergétique

La rénovation énergétique regroupe plusieurs types de travaux :

  • le chauffage ;
  • la ventilation ;
  • le chauffage ;
  • l’isolation.

Notez que pour encourager la transition énergétique, l’État met en place différentes aides financières.

 

Le choix des matériaux d’isolation thermique

Pour sélectionner les bons matériaux d’isolation thermique, il est important de tenir compte du coefficient thermique. Actuellement, la ouate de cellulose et le liège sont les plus efficaces sur le marché. Dans tous les cas, l’idéal est de faire appel à un professionnel pour ne pas se tromper.

 

Les techniques d’isolation

On distingue quatre méthodes d’isolation d’une maison :

  • l’isolation par l’intérieur ;
  • l’isolation par l’extérieur ;
  • l’isolation des planchers bas ;
  • l’isolation intégrée.

 

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